Points
spécifiques à la fonderie d’acier
FeO + SiO2→ FeSiO3 ( silicate fusible à 1400 °, donc vitrification ), utilisation de chamotte, olivine, chromite, zircon, couches.
Pas d’aciers au Manganèse en sable siliceux car : MnO + SiO2 → MnSiO3.
→ Radiographie, ultrasons, magnétoscopie, ressuage.
Procédés de moulage – noyautage :
Silicate-CO2 ( CO2 : 1.5% du poids de sable )
Ashland, pep-set, 3% d’oxyde de fer ( éviter criques, gerces, piqûres )
Furannique ( sans N2 sinon piqûres )
Croning et ( boite chaude )
Cire perdue et SHAW ( pour les petites pièces )
Chamotte et sable au ciment ( Grosses pièces )
Infos :
Soudabilité de l’acier augmente lorsque le taux de carbone diminue.
Les pièces moulées doivent subir un traitement de normalisation, la structure brute de coulée est généralement grossière et hétérogène ; le recuit de normalisation régularise la structure et affine le grain.
Chauffage à Ac3 + 50°C ; maintient ; refroidissement à l’air.
Fusion –Elaboration de l’acier :
Les aciers sont obtenus en général au four à arcs, qui permet de réaliser des opérations métallurgiques variables selon la nature du garnissage basique ou acide.
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ACIDE |
BASIQUE |
BASIQUE |
Opérations métallurgiques |
Fusion Affinage Mise au point Calmage |
Fusion Déphosphoration Affinage Mise au point Calmage |
Fusion Déphosphoration Affinage Désulfuration Mise au point Calmage |
1 Laitier |
2 Laitiers |
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Affinage : élimination totale ou partielle des éléments plus oxydables que le fer ( C ) Mise au point : apport d’éléments voulus Calmage : éviter les dégagements gazeux |
1)
Travail au four
à arc acide :
Charge :
* 50% de retours
* 50% de ferrailles
sélectionnées
* éventuellement graphite,
ou coke, ou charbon ou fonte.
Le % de carbone de la charge doit être de l’ordre de 0.4 à 0.6% pour permettre un bon travail du bain sans descendre trop bas en carbone.
Le travail du bain correspond à son brassage dû au dégagement de CO qui se forme durant l’oxydation à l’oxygène et qui permet ainsi le dégazage ( H2 , N2 ), une bonne décantation des oxydes MnO , SiO2 ,et une homogénéisation du bain ( T°C , composition ).
FUSION : Le Si disparaît presque toujours totalement pendant la fusion et le Mn diminue ;C passe à 0.3 – 0.4% ;T°C = 1580 ; P varie à peine.
AFFINAGE : ( oxydation ) : on
souffle de l’oxygène dans le bain. T°C
1680°.
Il se produit une décarburation ( CO ).
On arrête le soufflage quand %C = 0.10
Les éléments plus oxydables que le fer sont éliminés ( Al, Ti, Si, Mn )
L’hydrogène est abaissé 2.5 cm3 /
Contrôle de l’affinage au four → Observation de l’allure des flammes ; la chute des flammes traduit le passage à l’extra doux ( 0.10%C ), et au-delà fumées rousses d’oxydes de fer.
MISE AU POINT : Introduction des divers éléments pour obtenir l’analyse visée ( Graphite, FeSi, FeMn,…)
CALMAGE : Désoxydation finale, avec un agent avide d’O2 ( et de N2 ) → Aluminium le plus souvent ; FeSi ; FeMn ; SiCa ; Ti.
Le calmage prévient le dégagement gazeux éventuel lors de la coulée ( évite C + O2 → CO2 ) (Piqûres ), il se pratique au four et/ou à la poche.
2)
Travail au
four à arc basique :
Charge :
On ajoute de la chaux CaO, ou de la castine CaCO3, ou du spath-fluor CaF2.
FUSION : Idem qu’en four acide, mais P diminue sensiblement ( de 0.01 )
DEPHOSPHORATION : Conditions : atmosphère oxydante, T° limitée, fluidité et basicité du laitier.
On pourra atteindre une déphosphoration de 0.015 ( soit 0.025 au total ).
P devient P2O5 ( acide phosphorique ) qui s’associe à la chaux pour former un phosphate tricalcique P2O53CaO ( Remarque : il faut Mn, Si et C diminuent )
AFFINAGE : Idem qu’en acide avec simultanément la déphosphoration.
DECRASSAGE : Enlever la scorie formée qui contient P
DESULFURATION : Conditions : milieu réducteur, T° élevée ; laitier basique ; on crée un deuxième laitier réducteur : chaux, spath-fluor, FeSi, FeMn, CaC2 ; le s passe dans le laitier CaS , MnS.
On peut atteindre une désulfuration du métal de 0.015.
MISE AU POINT + CALMAGE : Idem qu’en four acide.
Le four à arc basique est l’appareil idéal de l’aciérie
de moulage pour des productions de qualité. Il permet d’élaborer toutes les
nuances d’aciers au carbone ou spéciaux.
Une élaboration à un seul laitier basique peut
permettre l’obtention de pièces de qualité satisfaisante moyennant un contrôle
judicieux des charges et de l’affinage.
Ex : Fusion de 5 T en 1h30 à 2h00
Le four à arc acide est un outil de production
économique et à vitesse de fusion assez grande qui assure une bonne
reproductibilité de qualité moyennant un affinage rigoureux.
Ex : Fusion de 5 T en 1h00
Le four à induction est plus destiné à produire
de petites quantités d’aciers spéciaux.